Le contexte tourne autour des thématiques du rêve et du fantasme. Si vous pouviez vous évader dans une réalité où le plus infâme est possible, que ferez vous, jusqu'où irez vous, et surtout arriverez vous à regrouper assez de volonté pour en revenir ? La nature même du Labyrinthe se veut trouble, sensuelle et indéfinie. C'est un miroir de brumes sombres et tourbillonnantes où le monde se façonne au grès des pulsions des démons. Et plus le mortel passe du temps dans le Labyrinthe, et plus ce qui semblait cohérent et logique semble s'effriter et virer au chaos. Le Labyrinthe peut représenter des pièces, des longs couloirs, des paysages et même parfois des villes entières. Il se dégage toujours de cet endroit quelque chose de sensuel, de dérangeant et de malsain. D'une façon assumée ou inconsciente tout tourne autour du fantasme et du désir. C'est là dans l'air, dans la cambrure d'une poignée de porte ou dans le froissé – presque un soupir – d'un courant d'air. Et à intervalles réguliers on y trouve des portes : de toutes les tailles, de toutes les époques. Ces portes mènent à d'autres éclats du rêve, à d'autres irréalités.


N'importe qu'elle porte peut mener au Labyrinthe du moment que l'on y insère la bonne clef.

Le Labyrinthe est comme un rêve partagé. Certaines parties sont publiques et les mortels peuvent s'y croiser par hasard. D'autres sont profondément enfouies comme des sortes de jardins secrets où mortels et démons aiment à s'épancher loin des jugements d'autrui.

Les déplacements dans le Labyrinthe se font de façon fluide et paradoxale sans aucune nécessité de temps ou de distance. A la façon d'un rêve, les scènes se succèdent ou bien se prolongent. Autour de soi, les lieux se font et se défont avec délicatesse.

En terme de liberté de jeu vous pouvez façonner les décors que vous souhaitez (à la façon d'un rêve). Mais tout doit avoir cette ambiance malsaine, érotique. Il s'agit avant tout d'un monde où l'on plonge à recherche de plaisirs indicibles.

Le Labyrinthe est une éponge qui se nourrit des fantasmes conscients comme inconscients des personnages.